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Discussion STAR OCEAN INTEGRITY AND FAITHLESSNESS

Solo_Leveling

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Jeu :
Editeur : Square Enix
Développeur : tri-Ace

PS4 :1 juillet 2016 ,PS3 :pas encore de date

Le jeu est note 10/20
A de nombreux stades de l'aventure, on en vient à se demander si les développeurs de tri-Ace ont eux-mêmes joué à leur dernière création. Et c'est globalement très mauvais signe, d'avoir ce genre de questionnements. Doté d'une direction artistique intéressante, d'un système de combat assez subtil sur le papier et d'une réalisation parfois assez efficace, Star Ocean V : Integrity & Faithlessness se prend les pieds dans le tapis sur tout le reste. Scénario terne, narration et mise en scène inexistante, affrontements bordéliques, quêtes annexes inintéressantes au possible : le dernier né des écuries Square Enix cumule bien trop de tares et s'amuse bien trop souvent avec nos nerfs pour obtenir plus que la moyenne.
LE TEST
Le plan de ce Star Ocean V, c'était d'arriver sur PS4 pour s'ouvrir à un nouveau public en profitant de la popularité de la console, après un quatrième épisode pas franchement historique. Malheureusement, la série de J-RPG de tri-Ace (à qui ont doit notamment le surprenant Resonance of Fate sur la génération précédente) se bouffe complètement la marche pour ses vingt ans d'existence. Un nouvel argument pour ceux qui considèrent que le jeu de rôle japonais a fortement besoin de renouveau.
La série Star Ocean fête donc ses vingt ans avec ce cinquième épisode. On pourrait penser que tri-Ace et Square Enix mettraient les bouchées doubles pour nous pondre un épisode bien mémorable, histoire de marquer le coup. D'autant que ce très pompeusement baptisé Star Ocean V : Integrity and Faithlessness inaugure également le passage de la série sur PlayStation 4 (retour à une exclusivité Sony d'ailleurs après un bref passage sur Xbox 360). Pas mal de choses à fêter donc. Malheureusement, les célébrations tournent au vinaigre en quelques heures de jeu.
MAUVAIS CONTEURS

Le titre vous met aux commandes de Fidel Camuze, jeune et talentueux soldat du village de Stahl ainsi que fiston du maître d'armes local, à la glorieuse réputation. Initialement envoyé à la capitale de la Résulie centrale pour demander des renforts face à l'organisation criminelle Eithalon, ce dernier va se retrouver, avec une troupe de joyeux drilles fraîchement constituée, au cœur d'un conflit intergalactique. Au cœur de ses pérégrinations se trouve Relia, une mystérieuse petite fille aux pouvoirs exceptionnels, qui attire bien entendu les convoitises de toutes sortes de personnes malintentionnées. Vous l'aurez compris, on préfère garder la majorité de l'intrigue dans l'ombre. Mais il est tout de même nécessaire de préciser qu'il n'y a pas grand-chose à en attendre. En vérité, tout l'aspect narratif de ce cinquième opus est un échec, du scénario raplapla aux dialogues inutiles et mal écrits en passant par une mise en scène inexistante. A ce sujet, on se demande comment tri-Ace pouvait se targuer de « fluidifier » la narration, avec des cut-scenes directement intégrées à l'aventure. La rupture avec le fil du jeu est toujours là, puisque votre héros est tout à coup limité dans ses mouvements pendant qu'il bavasse avec ses camarades. Cependant, contrairement à une cinématique classique, la caméra reste dans sa position initiale. Pas de changement de plan, pas de montage. Résultat, ces dialogues sont chiants à mourir et on galère même parfois à savoir qui parle. Pire, l'empathie avec les personnages passe complètement à la trappe.

DU VIEUX AVEC DU VIEUX
On ne va pas se mentir, un RPG qui se ramasse en termes d'écriture et d'enjeux narratifs, c'est déjà un jeu boiteux. La structure de l'expérience en pâtit d'ailleurs indirectement et on se retrouve face à un titre ultra-linéaire, qui nous balade d'un objectif à l'autre via des trajets à pied particulièrement fastidieux, nous obligeant à traverser des décors vides et inertes. Oui, car d'un point de vue purement technique, Star Ocean 5 ne brille pas non plus. Certes le chara-design est parfois pertinent et efficace, certaines textures s'avèrent d'agréables surprises, l'éclairage est souvent assez chouette et l'ensemble demeure fluide, même avec les sept personnages de votre groupe affichés à l'écran. Mais globalement, le nouveau jeu de tri-Ace sent bon le manque de budget et la technologie datée. En 2016, proposer des « villes » qui comptent au mieux quinze habitants, ça fait mauvais genre. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, on pourrait aussi bien évoquer le niveau de détails des persos, leurs animations archaïques ou encore le fait qu'on passe constamment au travers des PNJ… Dans tous les cas, face à ce scénario monotone et ces environnements à crever d'ennui, votre seule « distraction » se situe dans les panneaux de mission présents au cœur de chaque patelin, ras bourrés de quêtes annexes estampillées Fedex à l'intérêt minimal.

THE LAST HOPE...

Vous le sentez, ça commence à être chargé pour un seul et même titre. On se tourne alors vers les combats, dernier espoir (ahah) de ce Star Ocean V qui fait décidément grise mine. Au premier abord, c'est un des atouts du jeu. A la manière des derniers Tales of, chaque affrontement se déroule dans une zone délimitée. Vous contrôlez les agissements de votre héros en direct et pouvez switcher entre les membres de votre équipe à tout moment. Rien de bien exotique, contrairement au système de combat assez bien foutu et basé sur le chifumi. Une attaque lourde brise la garde adverse, une attaque légère casse le chargement d'une attaque lourde et la garde résiste à une attaque légère (en ouvrant la porte à un contre). Sur le papier, une telle structure demande de l'observation, un certain sens du timing et surtout une bonne planification des rôles de chaque héros. Ces derniers servent en réalité de consigne de combat et dans le même temps d'arbre d'évolution. En débloquant des rôles grâce aux PC récoltés en combat, vous obtenez de nouveaux profils de combattants, au comportement et aux bonus bien définis. A vous de combiner les différents rôles au mieux (sachant qu'on peut en attribuer quatre par combattant) et de tirer le meilleur de chaque rôle.

...AND THE LAST ROPE
Seulement voilà, rien ne se passe comme prévu dans les faits. On vous disait un peu plus tôt que ce cinquième Star Ocean réussissait à rester fluide malgré un certain nombre de personnages à l'écran. Ce constat est valable durant les combats, mais il ne corrige en rien l'énorme problème de lisibilité du jeu, qui multiplie les effets pyrotechniques too much à chaque attaque. Multipliez ça par le nombre de personnages actifs, ajoutez-y l'espace très limité des combats et la caméra complètement folle pour peu que vous soyez en intérieur : vous obtenez un joyeux bordel au travers duquel il est très difficile de décrypter autre chose que la barre de vie adverse. C'est du coup toute la subtilité du système de combat qui s'envole, puisqu'à défaut d'y voir clair et de pouvoir utiliser toutes les options à disposition, on se met à bourriner pour éliminer les ennemis le plus rapidement possible. D'autre part, les rôles s'avèrent finalement assez limités dans leur usage au combat : trop peu explicites, ils sont surtout annihilés par une intelligence artificielle à la ramasse qui fait un peu ce qu'elle veut


"Souvent submergé sous le poids du nombre, plombé par des équipiers teubés, vous en viendrez à vous arracher les cheveux sur ces missions qui passent tout près de l'infaisable."

Découle de tout cela une courbe de difficulté complètement insensée. On éclate sans problème du monstre lambda en martelant la touche d'attaque puissante et on se retrouve à lutter face aux boss, dans des combats qui exigent un petit peu plus de finesse, mais au sein desquels on se retrouve souvent esseulés au bout de quelques minutes parce les petits potes font n'importe quoi. Cerise sur le gâteau de l'agacement : ces quelques affrontements où l'objectif est de défendre un personnage en train de bidouiller un quelconque support informatique, et qui finit par se faire dézinguer en quelques secondes. Souvent submergé sous le poids du nombre, plombé par des équipiers teubés, vous en viendrez à vous arracher les cheveux sur ces missions qui passent tout près de l'infaisable, vous imposant parfois des cinématiques impossibles à zapper. Heureusement, il y a les Réserves de Vitesse, une jauge d'attaque spéciale à plusieurs crans qui se remplit en fonction de vos actions au combat et dont l'usage est tout bonnement inévitable si vous souhaitez passer ces obstacles ubuesques.

Gameplay du jeu:

 

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